Contenu | Suite à une difficulté entre Thomas, comte de Maurienne, et Gunterus, abbé de Saint-Maurice, à propos des droits dans la vallée de Bagnes, Nantelme, évêque de Genève, et Nantelme, évêque de Sion, se transportent à Saint-Maurice où ils entendent les dépositions des témoins jurés qui attestent que dès le temps de l'abbé Hugues et du vivant du comte Amédée III, et au moins du temps de l'abbé Rodolphe, l'église de Saint-Maurice possédait pacifiquement, dès le pont de Sembracher jusqu'à la fin de la vallée de Bagnes, les bans et les justices, ainsi que les pâturages. Interrogés sur le droit du comte dans la même vallée, ils déclarent qu'outre les 10 livres à titre de procuration que le comte y avait avant que le comte Humbert les eût cédées pour la table d'or, il y aurait encore, après avoir racheté son engagement, une rente de 12 muids de grains et 27 sous pour la cavalcade et la manoeuvre pour le château de Chillon. Le dernier témoin ajoute que le comte levait les clames qui se faisaient devant lui, lorsqu'il est présent. |